Sauveterre de Guyenne, Capitale d’un Jour de l’Haltérophilie Française FSGT : Entre Records, Passions et Relève Assurée

Sauveterre de Guyenne, Capitale d’un Jour de l’Haltérophilie Française FSGT : Entre Records, Passions et Relève Assurée

Sauveterre de Guyenne, le 31 mai – La petite commune de Sauveterre de Guyenne a vibré ce samedi au rythme des barres et des exploits lors des Championnats de France d’Haltérophilie de la Fédération Sportive et Gymnique du Travail (FSGT). L’événement, orchestré avec passion par le club local et son fondateur Patrick Brossard, a réuni des athlètes venus de toute la France, témoignant de la vitalité de ce sport exigeant.

Parmi les compétiteurs, Justine et Clara, venues de Fameck en Moselle, n’ont pas caché leur enthousiasme malgré la longue route (près de 10 heures). « On arrive de Moselle, juste à côté du Luxembourg, à Fameck, » explique Justine, avant de pointer une légère frustration : « L’arbitrage n’était pas égal, et on ne m’a pas validé quelque chose alors que des personnes qui ont fait la même erreur, ça a été validé. » Malgré cela, l’expérience reste positive. Clara, elle, rayonnait : « Moi, j’ai battu le record de l’arraché à 42,5 kg et le record total à 92,5 kg ! » Un bel accomplissement pour celle qui a découvert l’haltérophilie via le CrossFit, avant de se consacrer pleinement à cette discipline à Fameck où elle a rencontré Justine et leur coach Vincent. Justine, issue de la musculation, a été séduite il y a trois ans par le dynamisme de l’haltérophilie. Toutes deux ont salué l’accueil « cool » à Sauveterre.

Du côté de l’organisation, Patrick Brossard, figure emblématique et fondateur du club d’haltérophilie de Sauveterre de Guyenne, ne cachait pas sa satisfaction. « Nos petits ce matin, ils ont bien tourné, nos petits juniors cadets, » a-t-il commenté, soulignant que c’était leur premier championnat de France et qu’ils avaient chacun décroché un podium.
La fierté était particulièrement palpable en évoquant Mathilde, sacrée Championne de France. « Elle a fait championne de France, c’est son premier France aussi. Faut pas oublier qu’elle a juste 10 mois d’entraînement, » précise Patrick Brossard, insistant sur le potentiel prometteur de la jeune athlète pour la saison prochaine.
Les seniors n’ont pas démérité, et si le club a terminé deuxième de la Coupe de France à seulement six points du vainqueur, après deux victoires consécutives les années précédentes, l’heure est à la fierté. « On ne peut pas gagner tous les ans, » philosophe-t-il. « On est très satisfaits, très contents pour un territoire comme le nôtre, à Sauveterre de Guyenne. C’est du sport populaire, donc c’est bien. On est satisfaits, et puis il y a la relève, donc ça fait toujours plaisir. »

Patrick Brossard a également rappelé son engagement de longue date pour ce sport : « Ils ont découvert cette discipline moi il y a 30 ans quand je l’ai ramenée dans mes valises, parce qu’il n’y avait pas de club dans l’Entre-deux-Mers. Et là, ben, on continue le déroulé quoi, de l’haltérophilie dans l’Entre-deux-Mers, puisqu’on est le seul club de l’Entre-deux-Mers à faire de l’haltérophilie. »

Pour l’avenir, les ambitions sont claires : « Si on pouvait gonfler les équipes de tous les bords avec des petits jeunes et puis des féminines, on prend, » sourit Patrick Brossard. L’objectif est également de « revenir avec des titres et la Coupe de France, la ramener chez nous. » Il souligne que la progression peut être rapide, comme en témoigne Mathilde : « Suivant les personnes, il y en a qui sont très doués techniquement. La souplesse y joue beaucoup, et puis après la volonté. »

Ces championnats de France FSGT à Sauveterre de Guyenne ont donc été une belle vitrine pour l’haltérophilie, mêlant la performance de haut niveau à la convivialité et à la passion communicative des organisateurs et des participants. Un événement qui confirme l’ancrage solide de ce sport dans le paysage sportif local et national.