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Patrick Brossard et l’haltérophilie à Sauveterre : une histoire de passion et de lien social

today9 mai 2023 71

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    Patrick Brossard et l'haltérophilie à Sauveterre : une histoire de passion et de lien social Mathieu


Patrick Brossard et l’haltérophilie à Sauveterre : une histoire de passion et de lien social

Patrick Brossard, animateur sportif et entraîneur d’haltérophilie, était l’invité de l’interview matinale pour parler de la pratique de l’haltérophilie et de l’Association Sportive Omniforce Aquitaine (ASOA) dont il est le fondateur. Présent sur le territoire de Sauveterre depuis 26 ans, Patrick Brossard a pour objectif de promouvoir la pratique de l’haltérophilie, sport olympique méconnu, auprès du plus grand nombre.

Patrick Brossard, l'ASOA champion d'Aquitaine
L’ASOA à Sauveterre de Guyenne

Un premier challenge, relancer la pratique de l’haltérophilie

« C’était un gros challenge » de relancer la pratique de l’haltérophilie à Sauveterre où elle n’existait pas. Après 10 à 15 ans de travail pour faire connaître ce sport auprès des jeunes et des collectivités locales, Patrick Brossard a réussi à obtenir des infrastructures pour pratiquer et a créé deux structures : le Club Haltero Musculation (CHAM) destiné au sport populaire, et l’ASOA pour la pratique de haut niveau.

Le CHAM permet une pratique de l’haltérophilie « sans esprit de compétition », accessible à tous. L’ASOA vise quant à elle l’excellence et la performance, comme en témoigne sa récente victoire à la coupe d’Aquitaine. « On a été très content, très surpris » rapporte Patrick Brossard, « déjà du potentiel et du monde qu’on a ».

Patrick Brossard insiste sur l’importance d’apprendre dès le plus jeune âge les bases techniques de l’haltérophilie, comme le placement, la respiration et la coordination, avant de soulever des charges lourdes. « Il faut des semaines, des années » pour maîtriser parfaitement les mouvements, explique-t-il. Chaque sportif ayant sa morphologie et son caractère propre, « le charme de l’haltérophilie » réside dans la possibilité de « pouvoir enseigner ça ».

L’haltérophilie permet un véritable travail sur le corps, notamment sur « le placement du dos » et le renforcement de la ceinture abdominale, contribuant à prévenir les maux de dos. « C’est une soupape, ça peut être une soupape de décompression et un bien-être » affirme Patrick Brossard. Le but est de procurer « un plaisir » et un « bien-être » aux pratiquants.

Plutôt que de parler de compétition, Patrick Brossard préfère évoquer la « participation », qui permet de « montrer qu’on existe sur le territoire » et de créer des liens. Le « noyau » de la pratique réside dans les échanges et la « convivialité », plus que dans la performance. « On se stimule les uns les autres, on s’encourage », explique Patrick Brossard.

La pratique de l’haltérophilie au sein du CHAM et de l’ASOA permet donc de tisser des liens sociaux, au niveau local dans le club, mais aussi à l’échelle régionale grâce aux rencontres sportives. Ces structures contribuent à promouvoir une pratique du sport avant tout tournée vers le bien-être, le plaisir partagé et l’échange entre pratiquants de tous niveaux.

Créer des nouvelles disciplines, pour séduire aussi les jeunes

Selon lui, la pratique peut commencer assez tôt : “On peut démarrer, on va dire, entre 11 et 12 ans”. Elle permet notamment de gagner en posture et en musculature pendant la période de croissance des enfants, soumis à rude épreuve, notamment avec des cartables lourds et souvent mal portés.

Patrick Brossard souhaite également créer une nouvelle discipline qui allierait haltérophilie, cardio et exercices variés pour capter de nouveaux publics comme les jeunes : “Là, on serait sur une méthode plutôt moins technique, mais plus endurante”, avec plusieurs disciplines enchainées, pour relancer l’intérêt et la motivation. “On pourrait être très bien sur du rameur, du vélo, de la souplesse, de la vitesse.”.

Au club, femmes et hommes sont à présent présents en nombre égaux. D’après Patrick Brossard, la morphologie et les techniques différentes entre femmes et hommes apportent de nouveaux enjeux passionnants : “Il y a d’autres critères. Il y a une morphologie qui change.”.

Vous pouvez contacter l’ASOA Sauveterre de Guyenne et Patrick Brossard au 06 45 97 92 98 pour rejoindre le club et participer aux entraînements toute l’année.

(Propos recueillis par Mathieu ROMAIN – photo : ASOA)

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