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Portraits de vigneronne

Angélique Neau, vigneronne : un retour aux sources en Entre-Deux-Mers

today7 mai 2024

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    Angélique Neau, vigneronne : un retour aux sources en Entre-Deux-Mers Mathieu


Angélique Neau, vigneronne : un retour aux sources en Entre-Deux-Mers

Angélique Neau, vigneronne à Coirac, incarne la nouvelle génération de femmes engagées dans le monde viticole. Son parcours atypique, marqué par un désir initial de devenir sage-femme, l’a finalement ramenée à ses racines, la vigne et la terre de son enfance. Aujourd’hui, seule à la tête des 34 hectares de l’exploitation familiale, elle fait face aux défis du métier avec optimisme et une vision claire de l’avenir.

Angélique Neau, vigneronne : un retour aux sources en Entre-Deux-Mers - photo : Véronique Cherpantier
Angélique Neau, vigneronne : un retour aux sources en Entre-Deux-Mers – photo : Véronique Cherpantier

De la médecine à la vigne : un appel irrésistible

« Quand on est né dedans… qu’on y est depuis petit, qu’on voit nos parents y travailler régulièrement et qu’on a ça dans l’idée, qu’on veut revenir, on revient de toute façon », confie Angélique. Malgré un parcours scolaire brillant et un désir initial de devenir sage-femme, l’appel de la terre et l’héritage familial ont été les plus forts. En 2014, elle rejoint son père sur l’exploitation viticole, fondée par celui-ci une génération auparavant.

Un métier passion exigeant : entre difficultés et amour de la terre

Angélique ne cache pas les difficultés du métier de vigneronne. Entre les contraintes administratives, les aléas climatiques et les fluctuations du marché, le quotidien est loin d’être simple. « On ne vit plus de nos métiers », déplore-t-elle, évoquant la réalité économique difficile des viticulteurs. Pourtant, sa passion pour la vigne et le lien profond qu’elle entretient avec la terre lui donnent la force de persévérer. « Mon métier n’est pas une corvée, c’est une passion », affirme-t-elle avec conviction.

L’importance du vivant : un échange mutuel avec la terre

Consciente de l’importance de la préservation de l’environnement, Angélique s’attache à maintenir la vitalité de ses sols. « Un agriculteur a tout intérêt à garder une terre vivante », explique-t-elle. Elle considère la terre comme un partenaire avec lequel elle entretient une relation de respect mutuel : « C’est un échange mutuel, en fait. Un peu de ça, et moi je prendrai soin de toi pour que tout le monde s’entende bien. »

Optimisme et adaptation : les clés d’un avenir prometteur

Face aux évolutions du marché et aux nouvelles attentes des consommateurs, Angélique reste optimiste et mise sur l’adaptation. « Il faut s’adapter rapidement à la demande du consommateur. Mais c’est faisable. Je reste optimiste », affirme-t-elle avec conviction. Elle est persuadée que la viticulture française a un bel avenir devant elle, à condition de savoir se renouveler tout en préservant son authenticité.

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