Gendarmerie : Gauthier Roudaut, un nouveau visage pour la sécurité du Sud-Gironde

Gendarmerie : Gauthier Roudaut, un nouveau visage pour la sécurité du Sud-Gironde

Depuis le 1er août 2025, la compagnie de gendarmerie de Langon-Toulenne, qui assure la sécurité de nombreuses communes de l’Entre-Deux-Mers et du Réolais, est dirigée par un nouveau commandant. Le chef d’escadron Gauthier Roudaut a pris ses fonctions, succédant à la lieutenant-colonel Erika Escalin. Originaire de Brest mais fin connaisseur de notre région pour y avoir étudié et servi comme réserviste, ce trentenaire apporte une vision claire et des priorités définies pour le territoire. Entre la lutte contre les violences intrafamiliales, les stupéfiants et l’insécurité routière, son arrivée marque une nouvelle étape pour la tranquillité publique dans nos campagnes et nos bourgs. Cette nomination est une information essentielle pour les citoyens de notre zone de diffusion, de Sauveterre-de-Guyenne à La Réole, car elle dessine le futur de la sécurité de proximité. REM Radio vous présente le parcours et les ambitions de ce nouvel acteur clé de notre vie locale.

Gendarmerie du Sud-Gironde : un nouveau commandant pour Langon et l’Entre-Deux-Mers

La sécurité quotidienne de milliers d’habitants du Sud-Gironde, de l’Entre-Deux-Mers et du Réolais est désormais placée sous une nouvelle direction. Le 1er août 2025 a marqué la prise de fonction officielle du chef d’escadron Gauthier Roudaut à la tête de la compagnie de gendarmerie de Langon-Toulenne. Cette unité territoriale est un maillon essentiel de la tranquillité publique, couvrant un vaste périmètre qui inclut des brigades de proximité comme celles de La Réole, Sauveterre-de-Guyenne, Targon, Pellegrue ou encore Bazas. Pour les citoyens de notre territoire, ce changement n’est pas anodin : il incarne le nouveau visage de la gendarmerie locale et définit les orientations stratégiques qui impacteront directement notre cadre de vie.

Un profil familier du paysage local

Si le chef d’escadron Roudaut est originaire de Brest, dans le Finistère, son arrivée en Sud-Gironde sonne comme un retour en terrain connu. Loin d’être un parachutage, sa nomination s’ancre dans une connaissance préalable et affective de la région. De 2011 à 2016, c’est sur les bancs de l’Institut d’Études Politiques (IEP) de Bordeaux qu’il a parfait sa formation. Durant cette période estudiantine, il n’était déjà pas très loin des préoccupations sécuritaires locales. En tant que gendarme réserviste, il a mené des missions sur le terrain, notamment à Langon et à Bazas, où il se souvient avoir participé au dispositif de sécurité des célèbres Fêtes de la Saint-Jean. Une expérience fondatrice qui lui a permis, il y a une décennie, de prendre le pouls de notre territoire, de ses dynamiques et de ses spécificités.

Son parcours professionnel l’a ensuite mené de l’École d’officiers de Melun à un premier commandement en Vendée, à la tête de la communauté de brigades du Louroux-Béconnais. Fait amusant et révélateur, il confie avoir eu sous sa juridiction « la capitale du muscadet ». Le voici désormais au cœur des appellations des Graves, de Sauternes et de l’Entre-Deux-Mers. Ce passionné d’histoire et de course à pied, deux activités qui invitent à la découverte profonde d’un territoire, ne sera donc pas dépaysé par nos paysages viticoles qu’il avoue, dans un entretien accordé au Républicain Sud-Gironde, « beaucoup aimer ».

La vocation du terrain et de la proximité

Avant de rejoindre le Sud-Gironde, Gauthier Roudaut occupait un poste d’instructeur au sein de l’Académie militaire de la gendarmerie nationale. Une fonction prestigieuse, tournée vers la formation des futurs cadres de l’institution. Pourtant, son choix de revenir à un commandement opérationnel en dit long sur ses motivations.

Cette déclaration résonnera particulièrement auprès des maires, des présidents d’associations et des citoyens de nos communes rurales. Elle témoigne d’une volonté de s’inscrire dans une démarche de contact et d’action concrète. La gendarmerie en zone rurale et périurbaine, c’est précisément ce travail de contact permanent : dialoguer avec les élus locaux, rassurer les commerçants, intervenir sur des conflits de voisinage, assurer la sécurité des grands événements comme des petits marchés de producteurs. C’est une police de la relation humaine autant que de l’intervention, une réalité que le nouveau commandant semble pleinement embrasser.

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Des priorités claires pour la sécurité de tous

Au-delà de l’homme et de son parcours, ce sont ses priorités qui intéressent directement les habitants. Le chef d’escadron Roudaut a défini trois axes majeurs pour son action à la tête de la compagnie, en plus de l’ensemble des missions traditionnelles.

1. La lutte contre les violences intrafamiliales : Ce fléau, priorité nationale, trouve dans nos territoires ruraux un écho particulier où l’isolement peut parfois compliquer la libération de la parole et l’intervention des secours. L’engagement de la gendarmerie sur ce front est crucial pour protéger les victimes et briser les cycles de violence.
2. La lutte contre les trafics de stupéfiants : Loin d’être un phénomène exclusivement urbain, le trafic et la consommation de drogues irriguent également les campagnes, touchant toutes les couches de la société et générant une délinquance connexe (vols, cambriolages). Le renforcement de la lutte sur ce point vise à assainir l’environnement local.
3. La sécurité routière : Sur notre territoire maillé de routes départementales sinueuses, où se croisent poids lourds, véhicules agricoles, voitures et cyclotouristes, l’insécurité routière est une préoccupation constante. L’action préventive et répressive de la gendarmerie est indispensable pour éviter les drames qui endeuillent trop régulièrement nos communautés.

Un engagement au service de l’Entre-Deux-Mers et du Sud-Gironde

L’arrivée du chef d’escadron Gauthier Roudaut est plus qu’un simple changement administratif. C’est la promesse d’une continuité dans l’engagement de l’État pour la sécurité de nos bassins de vie, avec une approche qui se veut à la fois humaine, ancrée dans le territoire et ferme sur les priorités. Son expérience passée dans la région et son attachement déclaré pour le contact de terrain sont des signaux positifs pour le tissu social et associatif local.

Si vous êtes témoin ou porteur d’une initiative citoyenne en lien avec la vie locale, n’hésitez pas à nous en faire part. Contactez la rédaction pour partager vos projets : contact@re2m.org.

Source de l’information initiale : Article de Gaël Arcuset pour Le Républicain Sud-Gironde / Actu.fr, publié le 13 août 2025. Lien vers l’article original