Emploi en Sud-Gironde : le volailler LDC à Bazas recherche 30 salariés en CDI pour soutenir sa croissance

Emploi en Sud-Gironde : le volailler LDC à Bazas recherche 30 salariés en CDI pour soutenir sa croissance

Face à une demande en hausse constante, le groupe LDC, connu pour sa marque Le Gaulois, a lancé une importante campagne de recrutement pour son site de Bazas. Une trentaine de postes en CDI sont à pourvoir d’ici mars prochain pour accompagner une augmentation de 15% de la production. Des sessions de « job dating » sont organisées localement pour attirer les candidats du Sud-Gironde.

BAZAS | Le message est affiché sans détour à l’entrée du site : « LDC Aquitaine recrute ». Le géant de la volaille, implanté à Bazas, confirme sa dynamique de développement en Sud-Gironde avec le lancement d’une campagne de recrutement visant à intégrer une trentaine de nouveaux collaborateurs en contrat à durée indéterminée d’ici le printemps 2026. Cette annonce intervient dans un contexte de forte activité pour l’entreprise, qui avait déjà procédé à une vague d’embauches il y a deux ans.

Un besoin lié à une croissance soutenue

Le secteur de la volaille connaît une « croissance permanente », comme l’a expliqué Sandra Lanusse, la directrice d’exploitation du site de Bazas. Pour répondre à cette demande, l’entreprise, qui traite déjà près de 12 millions de volailles par an, soit 4 400 par heure, ambitionne d’augmenter sa capacité de découpe de 15 % d’ici 2026.

Pour atteindre cet objectif ambitieux, une réorganisation du temps de travail est prévue. Dès le mois de mars, les équipes de découpe passeront à un rythme en 2/7, c’est-à-dire deux équipes se relayant sur des plages de sept heures. Une nouveauté pour ce site qui emploie déjà près de 300 personnes, dont 230 en CDI, et qui représente un employeur majeur pour tout le bassin d’emploi du Bazadais jusqu’aux portes de l’Entre-deux-Mers.

Le « savoir-être » comme principal critère

Les postes à pourvoir concernent très majoritairement des opérateurs de production. L’entreprise recherche également un responsable d’équipe, un à deux chauffeurs poids lourds et des techniciens de maintenance pour compléter ses effectifs. Le travail, qui s’effectue sur une chaîne de production dans des ateliers réfrigérés, ne requiert pas de diplôme ou d’expérience spécifique dans l’agroalimentaire.

« Ce qui compte, c’est le savoir-être », insiste la direction. Une formation complète est en effet assurée en interne pour les nouvelles recrues. Celles-ci seront chargées de diverses missions comme le tri des pièces de volaille, la mise en barquette ou l’étiquetage, sur des lignes où une grande partie du processus est automatisée. Le site de Bazas se concentre sur ce que la directrice nomme le « poulet du quotidien », un produit accessible au plus grand nombre.

Des actions pour attirer les candidats locaux

Consciente des défis que représente le recrutement en zone rurale, l’entreprise met en avant plusieurs avantages pour séduire les candidats du territoire. Des primes d’intéressement et de participation sont proposées, et un accent particulier est mis sur le bien-être au travail, avec notamment la présence d’une infirmière dédiée sur le site depuis un an. « Ceux qui ne sont pas d’ici ne viennent pas s’installer à Bazas », a confié Sandra Lanusse, soulignant l’importance de mobiliser le vivier de main-d’œuvre local.

Pour aller à la rencontre des personnes en recherche d’emploi, plusieurs rendez-vous sont organisés :

• Vendredi 26 septembre 2025 : Premier job dating sur le site de l’entreprise.
• Mercredi 1er octobre 2025 : Seconde session de job dating.
• Samedi 4 octobre 2025 : L’entreprise sera présente au marché de l’emploi de Bazas, qui se tiendra sous les halles de 9h00 à 12h30. Il est conseillé aux intéressés de se présenter avec plusieurs exemplaires de leur CV.

Ces événements sont une opportunité concrète pour les habitants de Sauveterre-de-Guyenne, Monségur, La Réole ou Langon de découvrir les métiers de l’industrie agroalimentaire et de postuler auprès d’un des principaux employeurs du Sud-Gironde. LDC Aquitaine envisage même une troisième session de recrutement en juin si les trente postes ne sont pas pourvus d’ici là.

Les informations factuelles de cet article s’appuient sur les déclarations publiques de la direction de LDC Aquitaine, confirmées par la presse locale.